Établir sa résidence au Paraguay représente une stratégie attrayante pour les expatriés cherchant une légalité fiscale avantageuse. Cette nation sud-américaine se démarque par un système fiscal particulièrement attractif, mariant simplicité administrative et des taux réduits.
Contrairement à beaucoup de juridictions, le Paraguay n’impose pas les profits étrangers, à condition qu’ils restent au Paraguay. Une aubaine pour les entrepreneurs, les retraités ou les investisseurs dont les sources de revenus se situent à l’étranger.
Autre atout considérable : le manque de restrictions sur les capitaux, offrant la possibilité les virements financiers sans contrainte. Ceux qui optent pour ce statut profitent par ailleurs d’une imposition légère sur les profits internes, avec un seuil de 10% pour les personnes physiques.
Complément d’information à propos de résidence temporaire paraguay
Les revenus de placements étrangers et les gains en capital financières soustraient quant à eux à l’impôt, sous réserve qu’ils ne soient pas placés localement. Par ailleurs, le Paraguay offre un contexte juridique accessible, à l’abri des travers administratives observées dans d’autres juridictions, ce qui en fait une option populaire pour une résidence fiscale sereine.
Résidence fiscale paraguayenne : Les règles pour l’obtenir
La validation de la résidence fiscale au Paraguay repose sur des exigences précises, mêlant résidence réelle et preuves d’installation avec le pays. Le seuil minimal de la moitié de l’année chaque année constitue le fondement du mécanisme.
Ce nombre de jours est réparti (allers-retours) ou continu, mais doit être strictement prouvée au moyen de les cachets de passeport ou les fichiers des autorités frontalières électroniques.
En plus de la durée de résidence, les autorités demandent une domiciliation fixe sur le pays, illustrée par un contrat locatif, un document de achat immobilier ou une adresse professionnelle.
Une couverture médicale paraguayenne est aussi exigée, ainsi que la monstration de revenus économiques (capital, rémunération, retraite). Même si le Paraguay ne demande pas de seuil de placement minimum, les candidats se doivent de montrer une intention d’intégration durable.
Comment valider légalement sa résidence fiscale au Paraguay ?
La démarche administrative pour devenir résident fiscal au Paraguay se divise en diverses phases, depuis la délivrance d’un visa de court séjour en passant par l’enregistrement auprès des impôts.
Initialement consiste à soliciter un visa de étendu séjour (valable deux ans), attribué par les ambassades paraguayens ou sur place pour les citoyens dispensés de permis touristique.
Le dossier à déposer comprend :
– Un passeport non périmé,
– Un extrait de fichier pénal (légalisé et traduit officiellement),
– Un acte de naissance (authentifié),
– Des documents attestant de revenus (extrait de compte, revenus réguliers, etc.).
Suite à approbation, un titre de résidence temporaire est délivré. Pour obtenir la résidence définitive (et ainsi fiscale), il convient de réitérer ce permis après 24 mois et prouver un séjour de la moitié de l’année de séjour continu.
Enfin, l’inscription auprès du fisc paraguayen est obligatoire pour obtenir un identifiant de contribuable (RUC), élément central du statut de résident fiscal.
Comment calculer le temps de séjour ? Quelle fiscalité qui s’applique ?
Le critère des 183 jours est central dans la reconnaissance de la résidence effective, mais son application concrète requiert une connaissance précise.
Ce délai se calculent additionnables sur la période annuelle, sans exigence de séjour ininterrompu. Les preuves valides incluent les sceaux de passeport, les réservations de transport ou les fichiers numériques des services d’immigration.
En matière fiscal, le Paraguay utilise une imposition strictement nationale :
– Revenus étrangers : Non imposables (à condition de non-rapatriement),
– Profits générés sur place : Taux gradué allant jusqu’à 10 % pour les individus,
– Bénéfices distribués : Assujettis à une retenue à la source de 15 %,
– Profits fonciers : Imposées à quinze pour cent (avec allègements envisageables).
Les conventions fiscaux ratifiées par le Paraguay (peu nombreuses) peuvent affecter cette fiscalité, mais beaucoup des expatriés internationaux relèvent du droit commun.
Une planification de fiscalité en amont est donc indispensable pour éviter les possibilités de taxation redondante.
À quelle fin et comment obtenir son certificat de résidence fiscale au Paraguay ?
L’attestation de résidence effective est une pièce légal octroyé par les services fiscaux paraguayens, attestant qu’un contribuable est effectivement soumis aux impôts paraguayenne.
Ce document joue un pôle crucial pour :
– L’évitement de une taxation redondante (via les conventions fiscales),
– Le respect aux exigences globales (CRS, FATCA),
– Les formalités financières (dépôts, virements financiers).
Pour l’obtenir, le résident doit se présenter en personne chez de la SET en possession de :
1. Son passeport,
2. Son titre de résidence définitive,
3. Une preuve de adresse récente (relevé ou contrat de location).
La requête est généralement finalisée sous dix à quinze jours ouvrables utiles, avec peu de frais de dossier majeurs.
Après obtention, ce document est valable annuelle, à renouveler chaque année. Cette pièce est conseillé de le demander à l’avance dans le cas où l’on a l’intention de des démarches bancaires ou des opérations transfrontaliers.
Plusieurs banques financières peuvent requérir une traduction officielle assermentée de cette attestation.
Astuces pour une installation fiscale réussie au Paraguay
Une installation internationale au Paraguay nécessite une préparation soigneusement pour limiter les pièges administratifs ou juridiques.
En amont, il est recommandé de faire appel à un spécialiste en fiscalité transnationale dans le but d’ examiner l’impact de ce déménagement sur sa situation propre, spécialement en matière de désengagement du système fiscal initial (taxation à la sortie, contraintes fiscales persistantes, etc.).
Une fois installé, l’intégration nécessite des actions essentielles :
– Créer un compte courant sur place (des institutions imposent un dépôt initial ou une garantie),
– Souscrire une protection santé adaptée aux standards du pays,
– S’immatriculer dans de l’administration.
Il semble également avisé de rejoindre les groupes d’expatriés, en particulier grâce à les canaux professionnels ou les cercles, pour tirer parti de conseils pratiques.
En dernière instance, bien que le Paraguay propose une flexibilité fiscale, il convient de respecter scrupuleusement les dates limites de renouvellement des documents de séjour et de conserver une trace écrite de toute correspondance avec les autorités, pour simplifier les procédures futures.